Le Pont-Neuf de Carouge
Inauguré en grande pompe le samedi 13 mai, le pont de Carouge rénové mérite assurément de porter à nouveau son appellation de Pont Neuf. C’est suite à la vigoureuse intervention des Associations de sauvegarde, et en particulier du Boulet, que les Autorités des villes de Genève et de Carouge ont finalement renoncé à un élargissement de sa chaussée, ce qui l’aurait dénaturé. On attend désormais l’étude d’une passerelle pour mobilité douce à prévoir en aval.
Nous rappelons à nos concitoyens que l’association du Boulet a oeuvré pour la sauvegarde des barrières en fonte Belle époque menacées de suppression lors du premier dépôt de requête en autorisation.
Voici une variantes parmi les premières propositions initiale
En date du 5 septembre 2014, le Comité de notre association a été reçu par MM. Rémy Pagani et Nicolas Walder, Conseillers administratifs des Villes de Genève et Carouge en charge de la conduite des travaux de remise en état du Pont Neuf. Une nouvelle variante prévoyant un élargissement des trottoirs existants sans modification notable du gabarit du pont nous a été présentée. Les barrières actuelles ainsi que les consoles en fonte du XIXe siècle seront conservées. Ce projet qui répond à nos demandes pourra être présenté dès cet automne aux Conseils municipaux respectifs de Carouge et de Genève pour acceptation d’un crédit global de 7 millions de francs (chaque commune aurait la moitié de ce montant à sa charge). Le chantier débuterait l’été prochain. Ainsi s’éloigne le spectre d’un élargissement de la chaussée avec des trottoirs bétonnés en surplomb ainsi que la pose de barrières en aluminium avec des éclairages intégrés « modes » en LED ! On observera que ces idées novatrices émanaient du même bureau d’architectes qui avait conçu le mobilier urbain de Carouge dans les rues reprofilées mur à mur il y a quelques années.
L’action du Boulet qui s’est révélée décisive dans ce cas a heureusement permis d’envisager dans de bonnes conditions une sauvegarde de ce pont historique.
Notre action a permis d’éviter le remplacement des barrières caractéristiques posées au XIXe siècle et rappelant celles existant au quai des Bergues (les fameuses barrières dites “Dufour”) par des barrières en aluminium rappelant celles de l’actuel Pont des Acacias.