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Bulletin du mois de juillet 2013 (N°3)

Pierre Baertschi
15 octobre 2014

Des bancs à côté de la plaque ?

Incivilités sur les pavés des Promenades: passage d’un vélo-Caddie et d’une voiture le 3 octobre à 12 h 15!

Madame de Récamier dont la mémoire a traversé les siècles aurait été amusée de savoir que Carouge cité du XVIIIe siècle avait conservé un mobilier portant son nom, Suggestifs, les bancs Récamier permettaient de s’allonger confortablement.

Mais nenni de nos jours. Finies les évocations de bancs publics dignes de Georges Brassens. Le banc où on se tient droit est arrivé.! Un must pour paraître branché ! Un peu triste et dispendieux.

Et pas Carougeois.du tout!

Carougeoiseries

Décidément le maire de Carouge a besoin d’un petit cours sur le mobilier urbain. Le modèle de bancs qu’il a installé aux Promenades est de mauvais aloi. Prochaine lubie: une chaise bancale ré-plique de la Place des Nations sur l’une de nos places?
TPG: nouveaux grincements de rails en vue de relier Carouge à la gare. Elections obligent, la ligne de trams 18 arrive comme la grêle après les vendanges. Juste le temps de bâtir notre gare CEVA à Carouge-Bachet!
Les Cyclotris mis en cause. Notre folklore branché va-t-il disparaître?

Une caverne sous le Marché ?

Au cours de l’été, les SIG ont procédé à des travaux de maintenance dans leur centrale souterraine de la place du Marché. A cette occasion il a été possible de constater l’importance de cette « caverne ».

Pas étonnant au vu des deux photos ci-dessous de constater que c’est une centrale de transformation et/ ou redistribution électrique digne d’une caverne qui se situe sous la place du Marché.

Lors de la campagne d’abattage et de replantation entreprise il y a quelques années, la question s’était posée de savoir si l’importance de cette cavité n’allait pas poser problème pour le développement des couronnes végétales et l’harmonisation des plantations.

Aujourd’hui, lorsque vous évoquez ces questions on vous parle de chancre des platanes et de stress auquel seraient soumis ces arbres.

Malgré toutes les précautions et garanties fournies par les spécialistes consultés à l’époque, on constate aujourd’hui que cette cavité réalisée à l’époque sans tenir compte des conséquences que cela aurait sur cette belle place est vraiment incongrue. Malgré les nourrices et alimentations en arrosage mises en place les effets de voisinage sont bien là avec la végétation.

Carouge est une cité où la végétation a à ce jour occupé une place importante. Si l’on entend conserver une qualité de vie, il faut s’en souvenir pour les autres ensembles végétaux aujourd’hui menacés.

Sortie à Saint-Georges VD

Dimanche 15 septembre dernier, c’est dans la bonne ambiance qu’une délégation du Boulet s’est rendue au pied du col du Marchairuz, dans le petit village vau-dois de Saint-Georges. Sous la conduite experte de Léo Mérolle, un Carougeois participant activement au Musée du Moulin, la visite a tout d’abord porté sur un premier site dans lequel est conservés un four à chaux traditionnel.

Restauré en 1991 à l’occasion du 700e anniversaire de la Confédération ce four à chaux peut périodiquement être remis en activité Il nécessite toutefois une grande quantité de bois, la pierre calcaire provenant des environs.

Richesse de la région, l’exploitation forestière est également à l’origine de la fabrication du charbon de bois. Des panneaux explicatifs ainsi qu’une meule à charbon nous permettent de suivre la préparation du charbon de bois, combustible qui fut utilisé au cours de la Deuxième Guerre mondiale comme carburant pour les véhicules..

Puis, le groupe se déplaça en contrebas du village jus-qu’à la scierie hydraulique de Saint-Georges. L’existence d’un moulin à cet emplacement est déjà attestée en 1548.

Avant d’être classé monument historique en 1984, le Moulin a connu une intense activité. On venait y moudre du grain mais également débiter des troncs d’arbres grâce à des systèmes relayant la force hydraulique à travers des courroies et des jeux de poulies. L’alimentation en eau était assurée grâce à deux étangs situés en amont et permettant de réguler l’amenée d’eau.

Après ces très instructives visites, c’est à Longirod, à l’Auberge des Trois Sapins que s’acheva cette très intéressante journée..

Conférences d'automne

Nous avons l’avantage d’accueillir cet automne deux conférenciers bien au fait des questions patrimoniales qui nous préoccupent. Nous vous invitons donc à participer nombreux à ces deux soirées qui s’annoncent d’ores et déjà passionnantes et ouvertes à toutes les personnes intéressées.